mercredi 19 mars 2008

Ventre creux n'a point d'oreilles...

Voici ce que racontent les ouvriers d'une usine au Cambodge:

"In the washing room there are lots of chemicals and the ceiling is not high, so it gets very hot and stuffy,' said another woman, who asked not to be named. 'We are given masks but they are not good enough, and we often suffer the effects of chemical inhalation.'

Yim Sarun works in the washing room.

'When the buyers come to inspect the factory the managers bring out the best equipment, like good gloves. They also open the doors and increase the ventilation. But no one is allowed to talk to visitors and after the buyers leave they close the doors and take away the [new] safety equipment.' Though workers admitted old and dangerous washing machines, which frequently caused accidents, were replaced last year."

(extrait d'un article "The Observer,Sunday April 23,2006).

D'autre part, ces grandes firmes, qui parfois dans un souci d'éthique feraient un effort pour informer du danger des insecticides, n'ont pas l'interlocuteur disponible, mais uniquement le donneur d'ordre sur place, qui lui se fiche pas mal de la santé de agriculteurs.

"Ventre creux n'a point d'oreilles", ces pauvres gens en Inde , en Chine, ou en d'autres endroits miséreux du monde, polluent aussi leur région, non seulement avec les pesticides, mais également en utilisant des teintures qui souillent les nappes phréatiques, et les rendent impropres à la consommation.

Quelque part, au nom de ces malheureux, on serait presque tenté de traîner devant les tribunaux toutes ces "fashion victims" et tous ces "clones" qui indirectement se font les alliés complices de ces firmes qui exploitent le Tiers Monde.

Mais peut-être peut-on leur accorder le bénéfice du doute, ou celui de l'ignorance, ce qui est plus probable ?

Parce qu'ils, ou elles, ne savaient pas ...

Plus maintenant !

(à suivre)

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