vendredi 18 avril 2008

Un roitelet huppé repérant du duvet


Chaque année, je prélève sur la bedaine de mon chat ( femelle surnommée "La Grosse") un peu de duvet qu'elle a à revendre, pour l'offrir aux mésanges bleues, et autres oiseaux ayant l'oeil vif, et qui vont tapisser le fond du nid.


Comme pour le nid des marsupilamis.


Aujourd'hui, ô surprise, voici que se présente, un roitelet huppé, qui vient faire ses courses de duvet sur le fil à linge sur lequel j'avais fixé avec une pince à linge , triant avec son bec affûté, des mini touffes de duvet, sous le regard ahuri, compassionnel et généreux de "La Grosse" !

En finir avec l'homme-sandwich...


Peut-être que dans 20 ans, nos riches sociétés auront effectué une profonde mutation mentale, passant de la futile image de soi à la profonde introspection, de l'externalisation de l'ego à l'invitation à la "Carte du Tendre", de l'homme-sandwich à l'homme responsable, fier d'avoir redécouvert sa richesse intérieure, et qui ne craint pas de dépasser ses limites que lui imposent les "modes et tendances" pour enfin s'élever, s'approcher de SISYPHE, et s'asseoir définitivement à ses côtés ?


Peut-être que l'homme, ce "milieu entre rien et tout", ayant enfin compris qu'il dépendait de l'humble nature, depuis l'insignifiant brin d'herbe jusqu'à l'aurore boréale, depuis la fragile goutte d'eau des cimes enneigées ayant franchi des milliards d'obstacles pour le nourrir, en passant par le minuscule insecte pollinisateur ou le phytoplancton des eaux polaires, peut-être que l'homme comprendra qu'il n'est qu'un maillon de cette biodiversité ?
Peut-être prendra-t-il conscience qu'il n'est qu'UN élément du vivant, et que le respect de cette nature commence par s'élever au dessus de ses instincts grégaires et primaires, ceux qui lui donnent l'outrecuidance de vie ou de mort sur le reste de la planète ?

Alors, et seulement alors, lorsque l'homme aura accepté, avec respect, de reprendre sa place au sein de la nature, la planète sera presque sortie d'affaire.


mercredi 16 avril 2008

Sans "tendance", je meurs...

Tristesse, et monotonie, et déprime.

Voilà les dangers qui guettent nos compagnes, et tous ces ados clonés, et toutes ces "fashion victims", si l'on supprime la mode et ses tendances.

Faudra-t-il réglementer, comme pour la vitesse, ou la consommation d'alcool, ou l'interdiction de fumer, puisque après tout, cela touche non seulement le devenir de notre planète, mais cela concerne aussi notre santé immédiate, si l'on se réfère à la qualité de l'air respiré et à la qualité de l'eau (douce) potable, malmenée par la surconsommation de produits non nécessaires ?

Les Français semblent avoir admis la nécessité de réguler la vitesse au vu des résultats statistiques concernant les victimes de la route, alors pourquoi ne pas imposer une éthique, une charte des consommateurs "de mode et de tendances ?

Pourquoi ne pas user de la contrainte pénale, comme pour les nuisances sonores, urbaines ou visuelles ?

Faut-il aider provisoirement les "accros de la mode" qui polluent indirectement la planète ?

Un chercheur israëlien vient de mettre au point une "dent intelligente" truffée de micro-logiciels qui peut programmer et injecter dans l'intérieur de la joue un produit sédatif, curatif ou préventif.

Et si on utilisait cette invention, pour proposer à la population accro de la mode et frustrée, une sorte d'antidote, un patch, qui se déclencherait au passage devant chaque vitrine, ou mieux chaque fois que les neurones recevraient le mot magique "ouais, j'ai envie de ça, oui j'ai envie de changer... !"

La question est posée.

Les industriels du textile commencent à organiser des séminaires tels que celui du ASBCI (Association Of The Suppliers To The British Clothing Industry) qui organise une conférence le 17/5/07 sous le thème:


"Fast, affordable and sustainable – can we have it all ?

Fast, affordable fashion is no longer enough. As clothing imports into the UK continue to escalate consumers are becoming increasingly aware that global sourcing is having a huge impact on the environment. Sustainability is emerging as a key consumer and commercial issue and is generating some crucial long-term business considerations. Clothes that travel thousands of miles to reach the high street, the environmental cost of a ‘throw away’ garment mentality, the sustainability of the high street against the finger-fall of internet-based shopping and indeed how long can the UK’s clothing industry, the economy and indeed the environment sustain an import-based industry are just some of the key issues that the ASBCI Annual Industry Conference 2007 will address. As retailers, manufacturers, suppliers or indeed consumers we all have a vested interest in finding out if we really can have it all and if so for how long and at what cost "

Peut-on encore tout avoir, et la protection de la planète, et le consumérisme béat ?

Effectivement pour combien de temps encore , et à quel coût ?