mercredi 16 avril 2008

Sans "tendance", je meurs...

Tristesse, et monotonie, et déprime.

Voilà les dangers qui guettent nos compagnes, et tous ces ados clonés, et toutes ces "fashion victims", si l'on supprime la mode et ses tendances.

Faudra-t-il réglementer, comme pour la vitesse, ou la consommation d'alcool, ou l'interdiction de fumer, puisque après tout, cela touche non seulement le devenir de notre planète, mais cela concerne aussi notre santé immédiate, si l'on se réfère à la qualité de l'air respiré et à la qualité de l'eau (douce) potable, malmenée par la surconsommation de produits non nécessaires ?

Les Français semblent avoir admis la nécessité de réguler la vitesse au vu des résultats statistiques concernant les victimes de la route, alors pourquoi ne pas imposer une éthique, une charte des consommateurs "de mode et de tendances ?

Pourquoi ne pas user de la contrainte pénale, comme pour les nuisances sonores, urbaines ou visuelles ?

Faut-il aider provisoirement les "accros de la mode" qui polluent indirectement la planète ?

Un chercheur israëlien vient de mettre au point une "dent intelligente" truffée de micro-logiciels qui peut programmer et injecter dans l'intérieur de la joue un produit sédatif, curatif ou préventif.

Et si on utilisait cette invention, pour proposer à la population accro de la mode et frustrée, une sorte d'antidote, un patch, qui se déclencherait au passage devant chaque vitrine, ou mieux chaque fois que les neurones recevraient le mot magique "ouais, j'ai envie de ça, oui j'ai envie de changer... !"

La question est posée.

Les industriels du textile commencent à organiser des séminaires tels que celui du ASBCI (Association Of The Suppliers To The British Clothing Industry) qui organise une conférence le 17/5/07 sous le thème:


"Fast, affordable and sustainable – can we have it all ?

Fast, affordable fashion is no longer enough. As clothing imports into the UK continue to escalate consumers are becoming increasingly aware that global sourcing is having a huge impact on the environment. Sustainability is emerging as a key consumer and commercial issue and is generating some crucial long-term business considerations. Clothes that travel thousands of miles to reach the high street, the environmental cost of a ‘throw away’ garment mentality, the sustainability of the high street against the finger-fall of internet-based shopping and indeed how long can the UK’s clothing industry, the economy and indeed the environment sustain an import-based industry are just some of the key issues that the ASBCI Annual Industry Conference 2007 will address. As retailers, manufacturers, suppliers or indeed consumers we all have a vested interest in finding out if we really can have it all and if so for how long and at what cost "

Peut-on encore tout avoir, et la protection de la planète, et le consumérisme béat ?

Effectivement pour combien de temps encore , et à quel coût ?

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